COMMUNIQUE DE PRESSE
Messieurs les sénateurs, ne laissez pas la santé basculer dans la financiarisation
La Conférence des présidents du Sénat, qui s’est déroulée le 8 février en soirée, n’a pas abouti à l’inscription de la PPL Boyer-Préel sur la biologie médicale à l’agenda des prochains jours de la Haute assemblée. La nouvelle est tombée comme un coup de massue pour toute une profession qui comptait sur le vote de ce texte pour marquer un coup d’arrêt à la financiarisation galopante qu’elle subit. Cependant, le SDB, premier syndicat de biologistes libéraux, persiste à faire confiance aux sénateurs qui sauront, il n’en doute pas, dépasser les querelles partisanes pour parachever l’œuvre des députés qui ont adopté ce texte le 26 janvier dernier.
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Il faut deux heures avant le 29 février. « Il faut deux heures avant le 29 février, fait remarquer François Blanchecotte, président du SDB. Deux heures pour voter un texte professionnel qui permet de sauver l’offre de soins de proximité en biologie médicale et préserver l’indépendance professionnelle des biologistes médicaux. En votant ce texte, les sénateurs feraient œuvre utile pour les patients et pour l’ensemble du système de santé français. Nous savons ! 14 L’accent, comme avec la plupart des casino s, est avec ce vieux favori, fentes Les styles sont optimistes, car les jeux sont frais et fascinant. que beaucoup d’entre eux sont convaincus de l’utilité de ce texte pour la santé publique. Nous comptons sur eux pour que, malgré la période électorale, ce texte soit finalement voté avant la fin de la session parlementaire. »
Le sort des biologistes libéraux entre les mains des sénateurs. Le SDB sait pouvoir compter sur la sagesse des sénateurs. Il leur rappelle l’urgence d’apporter les modifications nécessaires à l’ordonnance du 15 janvier 2010 (suppression des ristournes, assouplissement de l’accréditation, protection de l’indépendance professionnelle des praticiens, création des SPFPL de biologistes etc.) et de clore la trop longue période d’instabilité juridique que la biologie libérale subit actuellement, laissant le champ libre aux opérateurs industriels ou financiers qui tentent de soumettre cette spécialité médicale à la seule loi du marché.
Au-delà de la défiance entre les groupes politiques, que chacun peut comprendre, la commission des Affaires sociales du Sénat a encore le pouvoir de faire aboutir, sans crainte, les avancées votées par l’Assemblée nationale avec le soutien des syndicats professionnels de biologistes médicaux.
A propos de l'auteur
Laurent Mignon
De la défense des vignobles français sur les marchés export à la e-santé, en passant par la différenciation des molécules et la valorisation de la recherche médicale et biomédicale ou la mise en perspective de l’esprit scientifique et l’image des entreprises et de leurs porte-parole, un seul but : créer du lien entre les acteurs d’un même domaine. Sa méthode : « l’immersion ». Comprendre les enjeux, apporter de nouvelles idées et méthodes, être créatif mais aussi savoir dire non et aiguiller sur d’autres approches font son quotidien.