Spécial Journée Européenne de la Prostate – 20 septembre 2018
À l’occasion de la 14ème Journée Européenne de la Prostate (le 20 septembre prochain), l’Association Française d’Urologie reconduit son chat Facebook à destination des patients. Au programme de cette seconde édition : les maladies de la prostate, l’hypertrophie bénigne de la prostate et les complications mictionnelles.
Un chat pour évoquer les troubles de la prostate
Ce chat Facebook sera mené le 20 septembre et réunira plusieurs urologues de l’AFU spécialisés dans les thématiques de la prostate. Ensemble, ils répondront aux questions posées en ligne par les patients.
L’an passé, le chat avait eu pour thème « Tout savoir sur le cancer de la prostate ». Cette année marque donc la volonté de ne pas restreindre la discussion au seul cancer. « Le format chat permet en effet à certains patients d’obtenir des réponses à des interrogations qui n’auraient peut-être pas suffi à les conduire jusqu’au cabinet médical », indique le Dr Castagnola, vice-président de l’AFU délégué à la communication.
Le dispositif de communication mis en place est identique à celui de l’année passée. Les experts de l’AFU répondront aux questions des internautes par des posts écrits, mais aussi par de courtes séquences vidéo. Certaines, répondant à des questions d’ordre général sur la prostate, seront tournées en amont et postées sur la page Facebook @Urofrance.
Facebook, lieu de dialogue et d’éducation médicale pour les patients
« Nous avons constaté au fil de nos lives* à quel point certains patients apprécient de poser des questions de manière anonyme, car les tabous sont ainsi levés », explique le Dr Christian Castagnola. « Le réseau social autorise une plus grande proximité avec les patients » qui, protégés par leur écran, se sentent plus libres de poser des questions.
Outre la libération de la parole, ce live prostate vise donc à apporter des informations de base aux patients, tout en les invitant à s’adresser à leur médecin.
« Facebook ne peut pas être un lieu de consultation », précise le Dr Castagnola. « Nous donnons les éléments de réponse les plus précis possibles, mais lorsque le cas est complexe ou que l’étude complète du dossier est nécessaire, notre mission première est de rediriger le patient vers une réelle prise en charge ». Le chat apparaît alors pour certains comme un facteur de déclic, d’autant que la discussion se termine parfois en privé.
Un dernier avantage de Facebook est l’audience touchée. « D’abord, elle est nombreuse [lors du dernier événement, plus de 33 000 personnes avaient été atteintes], mais surtout, nous pouvons converser avec les proches des patients ». C’est d’ailleurs l’un des intérêts clés de l’usage de Facebook selon le Dr Castagnola : les femmes y sont particulièrement présentes. « Or, le fait de cibler les femmes est important, car nous savons que les hommes sont de mauvais acteurs de leur propre santé », développe-t-il avant de compléter : « grâce à leur entourage féminin, ils sont alertés et conseillés. Les femmes insistent pour que leurs proches fassent attention à leur santé, en cela, elles sont souvent à l’origine de la consultation ».
* L’AFU organise déjà un chat de ce type tous les ans, à l’occasion de la Semaine de la continence. Le live autour de la prostate a démarré l’an dernier.
Une campagne de sensibilisation digitale, pour viraliser l’information
La Journée Européenne de la Prostate est également l’occasion pour l’AFU de diffuser un spot de sensibilisation, sur le web et ses réseaux sociaux.
Comme l’an dernier, l’objectif est d’informer à grande échelle et sensibiliser le grand public, et en particulier les hommes de 50-70 ans, principaux individus concernés et pour qui le sujet de la prostate reste malheureusement un tabou.
A propos de l'auteur
Laurent Mignon
De la défense des vignobles français sur les marchés export à la e-santé, en passant par la différenciation des molécules et la valorisation de la recherche médicale et biomédicale ou la mise en perspective de l’esprit scientifique et l’image des entreprises et de leurs porte-parole, un seul but : créer du lien entre les acteurs d’un même domaine. Sa méthode : « l’immersion ». Comprendre les enjeux, apporter de nouvelles idées et méthodes, être créatif mais aussi savoir dire non et aiguiller sur d’autres approches font son quotidien.