Sevrage tabagique, cigarette électronique, vapotage dans les lieux publics… à la veille de la Journée Mondiale Sans Tabac 2016, Enovap2 et Medisite3 ont souhaité sonder les internautes français1 pour évaluer leurs perceptions et opinions sur ces thématiques. Les résultats sont sans appel : si pour 90 % des vapoteurs la e-cigarette est perçue comme un moyen efficace d’arrêt du tabac, pour les autres personnes (non-fumeurs, anciens fumeurs ou fumeurs) celle-ci n’a pas encore su convaincre. Ainsi, seuls 15 % de ces derniers pensent que la cigarette électronique peut les aider dans le cadre du sevrage tabagique alors que 34 % s’interrogent sur son rôle et 51 % pensent qu’elle ne peut les aider !
La cigarette électronique, une perception variable
Disponible depuis peu, la cigarette électronique et ses usages sont différemment perçus selon que l’on soit non-fumeurs, anciens fumeurs, vapoteurs ou fumeurs. Ainsi, et au-delà de sa reconnaissance comme outil d’aide au sevrage tabagique, la vapeur des e-cigarettes indispose 56 % des non-fumeurs, 39 % des anciens fumeurs et 19 % des fumeurs.
Concernant l’interdiction de son usage dans les lieux publics (terrasses des restaurants, parcs, transports urbains…), les avis sont moins partagés. Ainsi, une majorité de non-fumeurs est contre cette interdiction (52 %) de même que plus de 60 % des vapoteurs ou des fumeurs. Seuls les anciens fumeurs se prononcent – à une très faible majorité – en faveur de cette interdiction.
La cigarette électronique, un usage principalement lié à l’arrêt du tabac
Si l’on interroge les vapoteurs actuels sur les raisons qui les ont incités à passer à la cigarette électronique, 77 % d’entre eux déclarent qu’ils l’ont fait pour arrêter de fumer, 18 % pour réduire leur consommation de tabac, 3 % pour faire des économies et seulement 2 % en raison du plaisir de la vape.
De plus, 81 % des vapoteurs déclarent avoir ressenti une amélioration de leur santé depuis qu’ils utilisent une cigarette électronique. Et cette perception s’amplifie avec le temps puisque 73 % des vapoteurs depuis moins de 6 mois sont d’accord avec ce ressenti et que ce score grimpe à 98 % au-delà de 6 mois d’usage de l’e-cigarette.
Et demain, vers le sevrage tabagique ?
Les résultats de cette enquête montrent clairement que la cigarette électronique est réellement perçue comme un outil de sevrage tabagique par ses utilisateurs, mais qu’elle doit encore faire ses preuves, être mieux étudiée pour convaincre les fumeurs actuels. L’enjeu est important sachant que 73 % des fumeurs répondants ont déclaré penser à arrêter de fumer (23 % à court ou moyen terme, 50 % ne sachant pas encore quand) et que pour ces derniers l’e-cigarette pourrait les aider.
1 Enquête autoadministrée sur le web du 13 au 27 mai 2016, à partir de medisite.fr et des communautés Enovap, 1259 répondants.
2 À propos d’Enovap : Fondée par six jeunes ingénieurs et entrepreneurs, ENOVAP est le premier dispositif intelligent d’accompagnement au sevrage nicotinique. Il couple une cigarette électronique à double réservoir permettant de faire varier la concentration nicotinique et une application définissant cette concentration amenant le vapoteur vers le sevrage nicotinique. En savoir plus : enovap.com
3 À propos de Medisite : Figurant parmi les tout premiers sites d’information santé en France avec 2,4 millions de visiteurs uniques par mois, depuis 15 ans, Medisite met la prévention et l’information au cœur de sa ligne éditoriale afin d’aider l’internaute à devenir acteur de sa santé. En savoir plus : medisite.fr
A propos de l'auteur
Laurent Mignon
De la défense des vignobles français sur les marchés export à la e-santé, en passant par la différenciation des molécules et la valorisation de la recherche médicale et biomédicale ou la mise en perspective de l’esprit scientifique et l’image des entreprises et de leurs porte-parole, un seul but : créer du lien entre les acteurs d’un même domaine. Sa méthode : « l’immersion ». Comprendre les enjeux, apporter de nouvelles idées et méthodes, être créatif mais aussi savoir dire non et aiguiller sur d’autres approches font son quotidien.