COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 7 octobre 2012 – C’est sur ces mots que Frédéric Van Roekeghem, directeur de l’Assurance maladie, a accueilli les représentants des biologistes libéraux lors du comité de suivi du 6 octobre 2011… Avant d’annoncer que la baisse des tarifs de la biologie médicale serait de 110 millions d’euros en 2012. « Oui nous contribuons », réagit François Blanchecotte, Président du Syndicat des biologistes. « Mais non, nous n’acceptons pas cet oukase et ce mépris ».Tweet
Oui nous contribuons à 80% des diagnostics !
Oui nous contribuons à l’offre de soins de proximité en maintenant un réseau de laboratoires de biologie médicale sur tout le territoire !
Oui nous contribuons à la modernisation du système de soins en étant déjà engagé dans une restructuration d’ampleur et une démarche qualité !
Oui nous contribuons à la pérennité de l’offre de soins en luttant contre Some of the reasons why online slots have become big in Australia is because you don’t need to change into fancy clothes or even leave your room if you don’t feel like it when you feel like playing the slots . la financiarisations et la dépendance aux marchés financiers !
Oui nous contribuons déjà et plus que prévu à l’effort financier demandé aux professionnels de santé ! De 2008 à 2010, les biologistes libéraux se sont vus imposer 350 millions d’euros d’économie, soit 50 millions de plus que le montant annoncé par l’Assurance maladie.
Non, nous n’acceptons pas l’oukase de l’Assurance maladie qui, sur les 170 millions d’euros d’effort demandés aux professionnels de santé pour 2012, imposerait que 110 millions d’euros seraient à la seule charge des biologistes médicaux.
Oui, nous, nous ne sommes pas fermés au dialogue et à la concertation. A l’heure où le renoncement au soins atteint des niveaux inquiétants, où la crise financière frappe chacun, nous attendons de l’Assurance maladie qu’elle adopte enfin une attitude responsable et accepte d’avancer sur les négociations autour de la maîtrise médicalisée.
A propos de l'auteur
Laurent Mignon
De la défense des vignobles français sur les marchés export à la e-santé, en passant par la différenciation des molécules et la valorisation de la recherche médicale et biomédicale ou la mise en perspective de l’esprit scientifique et l’image des entreprises et de leurs porte-parole, un seul but : créer du lien entre les acteurs d’un même domaine. Sa méthode : « l’immersion ». Comprendre les enjeux, apporter de nouvelles idées et méthodes, être créatif mais aussi savoir dire non et aiguiller sur d’autres approches font son quotidien.