COMMUNIQUE DE PRESSE

Les infirmières puéricultrices représentées par l’ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices Diplômées et des Etudiants) n’ont toujours pas obtenu d’arbitrage quant à leur dispositif de formation. Lors de l’inauguration du 25ème salon infirmier qui se déroule actuellement, le discours de Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la santé, n’a montré aucun signe de considération vis-à-vis du grade master moult fois réclamé. Après les nombreuses productions déjà réalisées par le groupe de travail sur la réingénierie de la profession d’infirmière puéricultrice, aucun cadrage ministériel n’a été défini par le précédent gouvernement. « Nous attendons depuis trop longtemps un cadrage ministériel qui réponde à nos impératifs de sécurité et de qualité des soins pour les enfants» déclare Sébastien Colson, Président de l’Association.
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Mise en péril de la formation
La question de la réingénierie est cruciale et détermine l’avenir de la formation des puéricultrices. Cette reconnaissance doit passer par la mise en place rapide du nouveau référentiel de formation avec un allongement de la durée des études, répondant aux critères de qualité d’une formation de spécialité infirmière, en vue de l’obtention du diplôme d’Etat de puéricultrice reconnu au grade Master (120 ECTS, soit 4 semestres de formation). Seul ce référentiel permettra aux infirmières puéricultrices d’aujourd’hui et celles qui entreront en fonction dans les années à venir de répondre aux enjeux posés par la santé de l’enfant » conclut Sébastien Colson.

Un positionnement ferme des professionnels et des étudiants
L’ANPDE et le CEEPAME (Comité d’entente des écoles préparant aux métiers de l’enfance) ont décidé de se mobiliser à travers une proposition de prise de position intitulée « Puériculture, choisissons notre avenir ! ». « Pas moins de 3 500 professionnels ont déjà signé notre manifeste et, chaque jour, de nouvelles personnes se positionnent en notre faveur » constate le président de l’ANPDE. Cette démarche insiste sur le rôle propre de l’infirmière puéricultrice et sur le travail en collaboration, notamment et prioritairement avec les pédiatres.