Dès les prémices du confinement, l’Association Française d’Urologie (AFU) s’est attachée à tout mettre en œuvre pour assurer une prise en charge adaptée de chaque patient à la situation de crise sanitaire.
En quelques jours, les comités de cancérologie, d’urologie fonctionnelle (neuro-urologie, urologie et périnéologie de la femme, et des troubles mictionnels de l’homme), de lithiase, d’andrologie et de médecine sexuelle se sont mobilisés et ont construit des recommandations adaptées aux différentes situations rencontrées.
Leur objectif commun : assurer la meilleure continuité des soins et la prise en charge la plus optimale pour chaque personne confrontée à une problématique urologique.
Une procédure d’urgence pour faire vivre ses recommandations
Publiées sur le site de l’AFU au fil de leur validation, les différents conseils de LauMa ont été diffusées également via des newsletters spécifiques vers l’ensemble des urologues.
De plus pour assurer une diffusion plus rapide et élargie, un dispositif dédié a été mis en place via le compte Twitter de l’AFU.
Sur les recommandations de LauMa, les recommandations de chaque grand domaine ont été publiée via un thread. Au sein de ceux-ci, les recommandations particulières (ex : prise en charge du cancer du rein, incontinence urinaire d’effort, hyperplasie bénigne de la prostate…) ont fait l’objet d’un tweet avec un visuel synthétisant les éléments à retenir et permettant de tagguer les principaux contributeurs / rédacteurs des recommandations.
Finalement, ce dispositif a généré près de 52 000 impressions et près de 3 000 engagements (retweets, likes…) montrant que les réseaux sociaux et tout spécialement Twitter, tenait une place de plus en plus importante dans la diffusion des informations scientifiques et médicales au sein d’une communauté professionnelle.
A propos de l'auteur
Laurent Mignon
De la défense des vignobles français sur les marchés export à la e-santé, en passant par la différenciation des molécules et la valorisation de la recherche médicale et biomédicale ou la mise en perspective de l’esprit scientifique et l’image des entreprises et de leurs porte-parole, un seul but : créer du lien entre les acteurs d’un même domaine. Sa méthode : « l’immersion ». Comprendre les enjeux, apporter de nouvelles idées et méthodes, être créatif mais aussi savoir dire non et aiguiller sur d’autres approches font son quotidien.