Destinés à apporter un nouvel éclairage sur son sujet par le moyen des chiffres, les sondages restent en relations presse, un moyen de capter l’attention des journalistes.
L’idée est simple : pour communiquer efficacement auprès de médias, pourquoi ne pas s’appuyer sur des données tirées d’une étude afin d’accompagner notre information en renforçant ainsi son contenu ?
En relations presse, les sondages sont souvent de type « évènementiels » : ils sont mis en place avant tout dans le but de mettre en lumière son émetteur et son message. Abordables financièrement et simples à mettre en place, ils sont aujourd’hui considérés comme un atout par une large palette d’acteurs, allant de la start-up à l’institution. Relayer un sondage à travers un outil de presse (dossier ou communiqué), c’est aussi crédibiliser une information en lui donnant une temporalité et de la substance.
S’ils sont un vecteur de communication pour certains sujets, les sondages restent éphémères et perdent vite de leur nouveauté. Certains pourront aussi se demander quelle est leur valeur ajoutée intrinsèque sur un sujet à un moment donné, d’où l’intérêt de les accompagner, par exemple, d’une analyse d’un expert.
En somme, un sondage, pourquoi pas, mais d’abord et avant tout comme outil venant accompagner l’information et le contenu de notre prise de parole afin de nourrir le travail du journaliste.
A propos de l'auteur
Sarah Gacemi
Sarah rejoint LauMa après un Mastère spécialisé en école de commerce en alternance chez Total, et un Magistère Journalisme et Communication des Organisations à Aix-en-Provence, où elle effectue un détour par les Etats-Unis. De l’industrie à la santé, les différents secteurs d’activités sont, pour elle, l’occasion de repenser son métier au contact de chaque client.