COMMUNIQUE DE PRESSE
“La réussite du CloudPACS est la preuve que celle de l’eSanté dans sa globalité doit passer par des développements centrés sur les utilisateurs – les professionnels de santé et les bénéficiaires – les patients – et avancer par étape” a déclaré Robert Sigal, Président de GE Healthcare France en clôture d’une rencontre presse organisée par le Cercle des Décideurs Numérique & Santé sur le thème du Cloud Computing en santé.
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“Décloisonner et regrouper les acteurs”
Cette définition du Cercle des Décideurs Numérique & Santé donnée par Dr Jean-Jacques Denis, co-Directeur du Cercle en ouverture de la rencontre s’adapte parfaitement au Cloud Computing en santé. De fait, si le Cloud Computing consistait initialement en un hébergement de données à distance, il apporte toute sa valeur dans la mise en place d’interfaces, logiciels métier / service, permettant un échange des données entre opérateurs sans que ceux-ci se soucient de leur équipement. Pour le Dr Jean-Jacques Denis, cette notion de décloisonnement est primordial : “Il ne faut plus voir l’eSanté de façon éclatée, mais dans une globalité. Le terme de Télémédecine et les différents actes associés tels que définis dans le décret ont forgé une vision parcellaire de l’eSanté. Il ne faut pas confondre la définition des actes et le projet en lui-même. De même, les financements ne doivent plus être morcelés mais adaptés aux parcours de soins des patients : de la ville à l’hôpital”.Notons que les jeux de Play2Win sont alimentes par le logiciel Rival, un veritable chef de file dans l’industrie des meilleur-casino-en-ligne.info en ligne.
CloudPACS, l’imagerie médicale montre la voie
Bien qu’aujourd’hui la quasi totalité de l’imagerie médicale, même la radiographie traditionnelle, est numérique, la France reste en deçà de la moyenne européenne pour le déploiement des PACS (Picture Archiving and Communication System : système d’information permettant de traiter et interpréter les images médicales numériques) plus de 10 ans après leur lancement. Pourtant l’ensemble des freins technologiques sont aujourd’hui levés (compatibilité, sécurisation…).
Si les PACS ne sont pas encore devenus la norme en France, cet état de fait est principalement lié à deux phénomènes selon Robert Sigal : “le fait que tous les établissements ne possèdent pas les compétences informatiques pour mettre en œuvre ces systèmes, et l »absence de visibilité pluriannuelle sur les financements”. Pour lui, le “CloudPACS permet de lever ces deux barrières et va donc favoriser le partage de l’image médicale numérique dans les mois et les années à venir”.
De fait, en faisant reposer l’approche technologique sur un opérateur externe à l’établissement de santé, ce dernier n’a plus à rechercher les profils spécifiques à la mise en place des PACS. De même, le développement du SAAS (Software As A Service), et donc le paiement à l’usage, permet aux établissements de santé d’évaluer précisément leur budget pour les années à venir en termes d’imagerie médicale.
CloudPACS, lorsque la France innove
Initié par l’ARH Ile-de-France (aujourd’hui ARS Ile-de-France), le CloudPACS francilien, mis en place, après appel d’offres, par Orange et GE Healthcare notamment, porte en lui plusieurs innovations mondiales.
Répondant aux nécessaires garanties de sécurité, d’accès des données, de vitesse d’accès et de modèle économique pérenne, le CloudPACS francilien, communément appelé « Région sans film » intègre des solutions métiers inédites pour les professionnels de santé, qu’ils soient radiologues, chirurgiens, spécialistes (oncologue, neurologue…) ou médecins généralistes et est de surcroît branché sur le système d’information hospitalier. Ainsi, les données non seulement médicales mais également pratiques (prise et suivi de rendez-vous…) sont interfacées dans un même ensemble.
Pour Robert Sigal : “Cette évolution du CloudPACS est liée au patient transfrontière. Aujourd’hui, le patient évolue de l’hôpital à la ville, du service de radiologie à son médecin traitant en passant par les différentes spécialités médicales. En offrant une solution pour tous les utilisateurs, le CloudPACS est aujourd’hui un élément essentiel de l’information médicale partagée. De plus, il optimise l’usage de l’imagerie, en évitant la redondance des examens, et limite donc l’irradiation des patients”.
Cloud PACS, les conditions de la réussite
Une volonté politique forte des pouvoirs publics, une vision décloisonnée entre acteurs de santé portant sur l’organisation de l’hôpital et du système de soins et une vraie réflexion sur l’apport pour les patients sont aujourd’hui les trois conditions qui ont permis la réussite du premier CloudPACS en France, celui de la région Ile-de-France. Cette initiative est en train de s’étendre rapidement.
Pour le Dr Jean-Jacques Denis, co-Directeur du Cercle des Décideurs Numérique & Santé : “Ce tryptique – volonté politique, vision décloisonnée, apports patients – est aujourd’hui essentiel pour que l’eSanté réussisse dans sa globalité. L’exemplarité du CloudPACS doit être mise en avant et servir de guide pour les développements à venir”.
A propos de l'auteur
Laurent Mignon
De la défense des vignobles français sur les marchés export à la e-santé, en passant par la différenciation des molécules et la valorisation de la recherche médicale et biomédicale ou la mise en perspective de l’esprit scientifique et l’image des entreprises et de leurs porte-parole, un seul but : créer du lien entre les acteurs d’un même domaine. Sa méthode : « l’immersion ». Comprendre les enjeux, apporter de nouvelles idées et méthodes, être créatif mais aussi savoir dire non et aiguiller sur d’autres approches font son quotidien.