Vous n »étiez pas à la Conférence organisée par le Brand-Lab et BEC-Institute le 16 février 2012, sur le thème du e-branding ? LauMa communication était présent et vous en fait un résumé, pour que vous sachiez vous aussi comment les marques doivent aujourd »hui s’adapter aux nouvelles technologies et notamment à la mobilité des consommateurs.
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Internet vieillit vite, et ce qui était à la pointe il y a un an est maintenant dépassé (sans parler de Facebook dont on annonce le déclin voire la disparition pure et simple depuis déjà quelques années). C »est avec cette idée que Serge Soudoplatoff, l »un des deux orateurs de la réunion, a introduit son intervention : “Si vous ne connaissez et n »utilisez pas des applications comme Instagram ou Foursquare, vous avez déjà un bon train de retard!”.
En une vingtaine de minutes, cet expert des mondes virtuels, et auteur de l’essai “Avec Internet, où allons-nous?”, a présenté avec passion et enthousiasme quelques faits et pratiques représentatifs du fonctionnement des réseaux sociaux : de la boîte à idée de Starbucks à un forum sur les personnes victimes de maladies thyroïdiennes, en passant par l »histoire d »Ivy Bean la doyenne de Facebook et Twitter. Au final, Serge Soudoplatoff a démontré que les études de marché pratiquées par les marques ne sont plus pertinentes, devant l »abondance de matériel et de profils d »utilisateurs que fournit Internet via les réseaux sociaux et les forums de discussion.
Alors comment les marques doivent-elles se positionner face aux nouvelles interactions liées aux réseaux sociaux ? Elles doivent tout d »abord prendre conscience de l »atout que représentent les membres de ces réseaux et l »intérêt de les solliciter pour faire avancer la marque. Fini le techno push, et bienvenue dans l »ère du market pull et du crowdsourcing, dans laquelle il faut faire parler les clients entre eux pour Uusien kasino pelaajien kannattaa varata hieman aikaa ja lukaista ohjeet casino pelureille . avancer et innover. C »est notamment la démarche adoptée par les Orange Labs, structures présentées par Paul-Antoine Nguyen du Orange Group Design & User experience : elles s »appuient sur une communauté d »utilisateurs réunis autour de la promesse de participer à l »innovation du leader de télécommunication, et enregistrent 700 interactions clients par an.
Pourtant, tout n »est pas aussi simple, et l »entreprise demeure l »univers qui résiste le plus à Internet, en raison de son fonctionnement hiérarchique et de son incompatibilité avec le principe communautaire. Les patrons ont souvent du mal à lâcher la bride aux nouvelles générations qui voudraient s »appuyer sur Internet au quotidien. De plus, les community managers et autres postes dédiés aux réseaux sociaux sont encore trop souvent mis à l’écart des autres services de l’entreprise, rendant le travail trop segmenté pour être vraiment efficace. Pour Serge Soudoplatoff, la technologie 2.0 dans les entreprises nécessite trois piliers de base : une formation des équipes au numérique, une restructuration des services et l »utilisation de tous les outils qu »offre Internet.
Rendez-vous dans un an, pour évaluer à quel point les choses auront progressé ?
A propos de l'auteur
Emmanuelle Klein
Surfant sur le petit monde des relations presse depuis plus de 20 ans, c’est en poussant les portes des rédactions des médias chauds qu’elle s’est forgée son expertise. Gastronomie, sport, recherche fondamentale peu importe le flacon… elle a compris que les contraintes des médias étaient les siennes et aime particulièrement relever des défis de n’importe quelle nouvelle interrogation.